Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a qualifié d’insensée la décision de Trump de faire figurer cette force sur la liste noire des organisations terroristes.
Le général Hossein Salami a déclaré hier, samedi 13 avril 2019, que les États-Unis étaient eux-mêmes un important sponsor du terrorisme et qu’ils avaient toujours soutenu la barbarie où que cela soit, tout en clamant vouloir répandre la démocratie dans le monde.
Hossein Salami, commandant en chef adjoint du CGRI, a fait cette déclaration lors d’une visite dans les régions inondées de la province du Khouzestan, au sud-ouest de l’Iran, où les militaires iraniens ne cessent de venir en aide aux habitants des villes et des villages touchés.
Ses déclarations interviennent plusieurs jours après que la Maison-Blanche a annoncé son intention de blacklister le Corps des gardiens de la Révolution islamique. C’est la première fois que les États-Unis blacklistent la force militaire officielle d’un autre pays.
Cette décision a provoqué un tollé mondial et de nombreux pays l’ont qualifiée de déraisonnable. Des critiques à l’intérieur des États-Unis ont également été soulevées et l’administration Trump a été prévenue des conséquences du maintien des forces américaines au Moyen-Orient.
Le général Salami a rappelé que l’Iran était lui-même victime du terrorisme depuis la Révolution islamique de 1979.
En réponse à la décision américaine, Téhéran a qualifié aussi d’« organisation terroriste étrangère », le CENTCOM, une partie de l’armée américaine chargée de "protéger les intérêts des Américains et de leurs alliés au Moyen-Orient et dans la Corne de l’Afrique".